Le Plateau Tercier- Dimanche 20 Février 2022

Proposée et guidée par Georges

Pour cette randonnée peu éloignée et relativement courte, rendez-vous avait été donné à 9 h. Et à 9 h 30 nous étions chaussures aux pieds sur le parking du sanctuaire de Laghet.

Après une montée rapide entre les maisons du hameau et quelques campagnes, nous prenons un chemin de niveau mais en face nord rendu glissant pas l’humidité de la nuit. Nous arrivons rapidement et sans encombre à l’extrémité du plateau Tercier puis nous revenons à son centre par une ancienne piste. Ce qui ne nous apprend rien sauf qu’il est couvert de pierres et de ronces. Cà promène.

Et le retour à l’extrémité ouest nous amène à une heure raisonnable et néanmoins propice au pique-nique. Au soleil, avec juste ce qu’il faut de vent.

Les agapes terminées, celles et ceux qui n’ont pas succombé à la sieste se retrouvent pour une visite intéressante de la curiosité historique du coin : le mur des Espagnols. Conférence impromptue grâce aux informations fournies par notre érudit local, le vénérable Michel A.

Ce mur, assemblage grossier de pierres sur une hauteur d’environ 1.50 m, date du 18ème siècle et a été construit par les Gallispans (coalition regroupant les français, les espagnols et les prussiens) pour défendre le territoire des attaques des Austro-sardes (autrichiens, italiens, sardes, etc…). Le mur courrait de Eze à Levens et a été construit en quelques semaines par 4 000 hommes. Les vestiges que nous avons vus sont en relativement bon état et laissent imaginer ce qu’était le mur à l’origine. Il n’a jamais servi puisqu’un accord avait été trouvé entre les deux camps.

 

Nous reprenons notre chemin pour trouver celui du retour. Au passage, visite émue de Katia sur le terrain familial. Le retour se fait donc en versant sud et par moment, il fait bien chaud !!!

A mi-chemin, nous sommes survolés par un imposant vol de grues cendrées (précision apportée par Hervé). Celles-ci ont passé l’hiver principalement en Espagne et remontent vers la Suède, la Pologne et la Finlande pour préparer la nidification. On estime que plus de 100 000 grues traversent la France à cette époque. Nous avons dû en voir une bonne cinquantaine.

A l’arrivée au parking, petit crochet par le sanctuaire, ce qui ne pouvait pas faire de mal…. On ne sait pas encore s’il y aura des vocations.

Une très belle journée, 11,2 kms et 400 m de dénivelé et de la bonne humeur.

Comme quoi, quand on vous dit que dans ASC, il y a Sport ET Culture….

Texte Georges

Photos Michel