Le Toit de Carros – Jeudi 2 Février 2023

Proposée et guidée par Jean-Michel

Une bien belle rando sur les hauteurs de Carros Le Vieux ou village, avec une vue imprenable sur la vallée du Var, son embouchure et les montagnes enneigées du Mercantour. Splendide !!!
Dommage qu'une légère brume perturbe la vision et gâche un peu le plaisir des yeux.
Mais cela n'a pas empêché les 12 valeureux trotteurs de braver les embouteillages du matin, ni la température frisquette du parking de Décath.
Finalement tout le monde est à l'heure.
Long, long trajet de 20 minutes pour atteindre le point de départ de la rando, même pas le temps de s'échauffer la langue.
Nous sommes au soleil, il fait bon, on s'équipe, mais à peine a-t-on démarré qu'on enlève déjà la première couche.
On emprunte une petite route au milieu des maisons éparpillées dans la colline, puis au fond de la route transformée en piste, deux petits sentiers, un qui s'élève et l'autre qui descend, dilemme.
Après un bref aller/retour sur l'un et un bref retour/aller sur l'autre, nous emprunterons celui qui s'élève un peu raide et qui correspond au canal de la Gravière, matérialisé par des bornes en ciment.
Nous marchons sur le canal à plat, par moments, et toujours avec une vue magnifique dominant la vallée du Var, nous sommes bien sur un balcon, le soleil est présent et la chaleur est presque printanière.
Une belle montée soutenue au milieu des chênes et de la rocaille, nous permet d'atteindre le Mont Pességuier à 902 m d'altitude, point ultime de notre rando.
Une belle piste recouverte d'herbe, semblable à de la moquette, par endroit, nous mène jusqu'à un cabanon de chasseur lieu de notre pique-nique.
Comme à nos habitudes, il ne manque rien, même que nous envisageons de revenir y faire un barbecue, tout est à disposition dans ce cabanon.
Piene Haute
Piene Haute
Après les agapes, une petite sieste réparatrice ferait du bien, mais les discussions et les éclats de rires empêchent de fermer l'œil, bref pas grave nous repartons d'un bon pied et dans la joie et la bonne humeur, même que les comptines sont de retour. (pour ceux qui on fait le Lubéron)
Mais nous voilà arrivés à la descente si redoutée, chacun prend un pas précautionneux, les pierres roulent sous nos semelles, il faut faire attention, mais petit à petit tout le monde descend sans problème, sauf moi. Rien de bien méchant (aïe, aïe...)
Nous arrivons de nouveau sur le canal, encore une descente au milieu de la forêt pour atteindre le voitures.
Voilà, 11 km et 570 m de dénivelé, pas mal.
Bravo et merci aux trotteurs pour leur bonne humeur.
Merci à Jean-Louis qui m'a secondé en qualité de serre-file.
A bientôt pour une nouvelle aventure !

Texte et Photos Jean-Michel