Les Merveilles – Dimanche 21 et Lundi 22 Septembre 2025
Proposée et guidée par Michel
Pour ce week end « décalé », c’est Michel qui nous avait concocté un parcours aux petits oignons de son cru avec, en point de mire, la fameuse Cime du diable.
Ce sont dix paires de jambes qui allaient affronter les surprises du trajet. A commencer par la météo. Pleuvra, pleuvra pas ? Et comme souvent avec M. Asso, kilométrage et dénivelé incertains !
Quoi qu’il en soit, c’est sous le soleil que nous démarrions par une descente à partir de la redoute du fort de l’Authion. Une longue marche ensuite, sur un beau sentier à flanc dominant le vallon de Cayros, était parfois accompagnée par quelques brames de cerfs amoureux.
Est-ce l’allure soutenue ou plutôt une méforme occasionnelle ? Le fait est qu’un « coup de pompe » frappait soudain une de nos plus fidèles randonneuses. Une barre énergétique, le repas de midi et une bonne dose de volonté lui redonneront assez d’énergie pour continuer ce chemin dominant le plateau d’estive de la Céva.
Marcher plus ou moins à plat, c’est bien beau, mais à un moment il faut effectuer le dénivelé pour rejoindre le lac Jugale et monter au pas de Colle Rousse. Et pour ça, un fort raidard nous attendait, sur un sentier « droit dans la pente », épiés que nous étions par plusieurs Patous aux aguets. C’est dans cette portion que nous « perdions » une seconde marcheuse qui ne put continuer à grimper qu’allégée de son lourd sac à dos.
Nous passions au dessus du lac en partie asséché sans s’attarder davantage car le vent et les nuages ne s’avéraient pas très sympathiques.
Enfin arrivés au Pas de Colle Rousse … pour découvrir une descente raide au sentier très altéré sinon inexistant, nécessitant une bonne concentration et provoquant plusieurs glissades… Nous plongions ainsi en direction du Val d’Enfer pour rejoindre la piste arrivant du lac des Mesches. Là, quelques discrètes gouttes de pluies, comme si le ciel voulait nous dire : « si j’avais voulu… ». Une remontée plus facile longeait le lac Saorgine en direction des lacs long inférieur et supérieur sous le refuge des Merveilles, ponctuait cette première journée. 16 Km pour 870m.
Pleuvra, pleuvra pas ? Météo incertaine, mais bon espoir pour le lendemain.
Douches chaudes, repas sympathique (sans une seule goutte d’alcool !), bonne humeur, nuit zébrée de nombreux éclairs mais sans ronflements, ont suffi pour requinquer les joyeux protagonistes.
Au matin, après un petit déjeuner apprécié, nous attaquions la « grimpette » en direction de notre but ultime dominant un ensemble de lacs (Fourcade, Trem, Muta et diable) : la Cime du Diable. Nous progressions accompagnés par un fort vent froid mais un beau soleil réconfortant, sur un chemin ponctué par diverses explications de notre historien préféré. De cette cime fière de ses 2685m, une vue splendide sur les sommets alentours dont le Mont Bégo, le grand Capelet, la cime de la Cougourde entre autres et, vers le sud, la grande bleue jusqu’après l’Estérel.
Une petite descente nous permettait d’atteindre le sommet du Capelet supérieur pour un pique nique-écourté par le vent et les passages nuageux-. S’ensuivait ensuite une longue descente sous un vent toujours violent vers la baisse de St Véran où nous attendait la remontée finale vers l’Authion.
13 Km pour 948m positifs et 1068m négatifs pour ce deuxième jour.
Au final, même si nous en avons quelque peu « bavé », tout le monde a été ravi de cette escapade insolite et grandiose. Et toujours cette ambiance chaleureuse qui fait de nos randos des balades entre amis !
Un grand merci à Michel, l’homme béni des dieux du ciel et de la météo, pour cette initiative et l’organisation. A Jean Michel notre patient serre file (malgré les stigmates d’un récent tournoi de ballon rond). A Françoise B pour le reportage photo et une présence rassurante.
Affutons nos chausses pour une prochaine aventure !!!
Texte Marc Photos Françoise B








